Un marché printanier dynamique attendu, après des hausses à deux chiffres du prix des maisons au 4e trimestre

D’après l’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, le prix de l’agrégat au Canada a connu une hausse de 17,1 % par rapport à la même période l’année précédente pour atteindre 779 000 $ au quatrième trimestre de 2021. Le marché immobilier canadien a connu une autre année de prix records, la forte demande continuant de dépasser l’offre dans presque tous les marchés d’un océan à l’autre.  

La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés, sur le plan national et dans 62 des plus grands marchés immobiliers du pays. En examinant le marché par type de propriété, on constate que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 21,1 % d’une année sur l’autre pour grimper à 811 900 $, tandis que le prix médian d’une copropriété a connu une hausse de 15,8 % par rapport à la même période l’an dernier, pour se chiffrer à 553 800 $. Les données relatives aux prix comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions. 

Quatre-vingt-sept pour cent des marchés analysés dans l’étude ont affiché des augmentations du prix de l’agrégat à deux chiffres d’une année sur l’autre, tandis que 61 % des marchés ont connu une hausse de prix trimestrielle de 3,0 % ou plus, ce qui rétrospectivement n’est pas typique du marché immobilier canadien au quatrième trimestre.

« La pénurie de propriétés sur le marché de la revente ou de la location constitue l’un des principaux défis socio-économiques de notre époque », a dit Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Les décideurs politiques de tous les paliers de gouvernement se confortent possiblement en voyant les modestes améliorations d’inventaire de propriétés par rapport à la demande en 2022, mais nous prévoyons que la croissance des prix des maisons se situera une fois de plus cette année dans des taux à deux chiffres. » 

Au Canada, la pénurie de logements existait avant la pandémie et, compte tenu de la formation de nouveaux ménages et de l’immigration de nouveaux Canadiens qui contribuera à la demande, l’abordabilité risque de s’éroder de nouveau.

« Partout, dans nos plus grands centres urbains comme dans les petites villes et banlieues du pays, les nouvelles propriétés ne sont pas construites assez rapidement pour satisfaire à la demande croissante », a dit M. Soper. « En plus des procédures réglementaires lentes et dispendieuses qui ajoutent un fardeau aux constructeurs, les mises en chantier ont été freinées par les défis de la pandémie, tels que les pénuries de main d’oeuvre et la croissance des coûts des matériaux, tandis que les fournisseurs sont aux prises avec les enjeux de la chaîne d’approvisionnement. Certains constructeurs sont donc hésitants à s’engager dans de nouveaux projets. »

En décembre, Royal LePage a publié ses prévisions pour l’année 2022 selon lesquelles le prix de l’agrégat des propriétés à l’échelle nationale devrait augmenter de 10,5 % d’une année sur l’autre.

En savoir plus:

1 L’agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions.

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